bonsoir a tous,bien sur je reponds tardivement,car j'aime lorsque la solution se decante aprés quelques semaines!!! malgrés tout voici ma version!!!
La nourriture !!!
Je cite et commente (Wikipédia via internet etc. …)
Ha, vaste sujet !!!
Avant de me lancer dans ce post, et dans ce que d'aucuns pourraient prendre pour une polémique, je tiens à dire que je ne suis pas vétérinaire, ni médecin, encore moins gourou !!!. Bien que je fréquente les chamanes en Amazonie, cela ne me donne aucun droit J’ai quelques notions de cuisine et d’immunologie, un bout de chemin en aquariophile et de voyage !!! Derrière moi.
Mais voyons notre sujet qui me passionne. Partageons ce moment dans la diversité.
La nourriture des Discus doit être à la fois riche et variée. Dans la nature les poissons se nourrissent principalement de larves d’insectes, d’insectes adultes, de dépôts d’algues et de végétaux, de petits crustacés etc., qu’ils trouvent en abondance et à la demande.
Dans un aquarium, la nourriture est fournie par l’homme à des horaires précis et généralement à une fréquence imposée. La difficulté est d’apporter une nourriture adaptée, de qualité et en quantité raisonnable afin de ne pas engendrer non plus trop de pollution dans le bac ce qui nuirait à l’équilibre de l’écosystème.
Par nourriture adaptée on entend la facilité d’assimilation de cette nourriture par leur système digestif et la taille adéquate des aliments fournis.
Connaître l'anatomie des Discus permet et aide à comprendre leur fonctionnement. (Observer vos Discus, et à la loupe s’il vous plait, vous aidera à mieux les comprendre.)
L’odorat : Les Discus possèdent des narines et l’odorat est très développé ce qui compense leur vue plus ou moins bonne. L’eau étant un parfait solvant cela permet au Discus de localiser très précisément ou se trouve la nourriture et certains prédateurs se servent de cet atout pour localiser leur future proie.
Le gout : Le goût agit en symbiose avec l'odorat : les Discus possèdent des papilles gustatives dans la bouche, la gorge, les narines. Les Discus sont capables d’apprécier les aliments. Les papilles gustatives (bourgeons gustatifs) ne se limitent pas à la cavité buccale, la gorge, les narines, mais aussi à travers la ligne latérale. (Ils font très bien la différence entre plusieurs sortes de nourritures, vers de vase, ou granulés etc.... Notre Discus possède un Bulbe olfactif: et qui se situe juste au-dessus et derrière l’œil, cette une partie renflée de l'organe responsable de la perception des odeurs.
Enfin notre Discus assure son assiette grâce à son otolite avant de passer à table. !!!(Ceci grâce à son oreille interne, petite structure calcaire assurant l’équilibre de nos Discus.)
Le Symphysodon possède une petite bouche qui est disproportionnée par rapport à la taille de son corps. Ils sont pourvus de dents pointu es, se répartissant uniquement sur la partie postérieure des mâchoires. (Il vous est possible de le vérifier par vous-même.) Par rapport à de nombreux autres poissons, le Discus préfère chercher, attraper et ramasser la nourriture au sol plutôt que la collecter à la surface de l’eau. Il attrape bien volontiers la nourriture disponible au milieu du bac. Ce n’est ni un poisson de fond ni un poisson de "surface".
Dans la nature, c’est autre chose, l’instinct sauvage reprend le dessus !!
L’habitat des Discus est surtout caractérisé par les eaux calmes des rios, et des igarapés à courants lents. Mais notre Discus ne dédaigne pas les courants forts derrière une souche d’arbre ou un éboulis de pierres. La plupart des Discus se trouvent dans des affluents, des bras morts, des rios, des igarapés, voir des varzeas dans des forêts semi-humides et inondées de l’amazone.
La turbidité de ces eaux leur permet de se dissimuler en se protégeant ainsi des prédateurs friands, (piranhas hoplites) et des oiseaux piscivores, sans parler des jacarés, et anacondas !!!.
Ils trouvent parmi le fouillis végétal et la gangue au creux des berges un gite de premier ordre, leurs offrant refuges, frayères et animacules à foisons dans la nourriture.
Cette même nourriture se constitue principalement d’animacules typique à l’Amazonie, à savoir de micro-crustacés et de macro-crustacés dont ils se délecteront. Larves de moustique et autres insectes, de baies, ou de petits fruits tombés à l’eau.
J’ai pu observer que dans son habitat naturel, le Symphysodon Discus, en complément du zooplancton local qu’il absorbe, il broute la gangue biologique qui recouvre les branches et les troncs d’arbres immergés. (Document sur vidéo via le Nhamundã amazonie).L’essentiel de la nourriture du sauvage se trouve dans cette gangue biologique et qui est en majorité composé d’algues filamenteuses dans lesquelles se trouvent de nombreux animalcules (animacules) unicellulaires ou pluricellulaires, des larves et des insectes aquatiques.(dont il est impossible de reproduire en aquarium !!!.)
Les Discus ont un intestin très court de carnassier et à l'état sauvage ils se nourrissent d'insectes, de larves diverses et de petits crustacés. Les éléments nutritifs provenant des aliments ingérés sont absorbés au travers des intestins, ensuite transportés vers le foie puis ils seront diffusés dans le sang à travers tout le corps. . Mais passons à notre Discus dans son aquarium et bien loin de ses cousins (les sauvages).
Ces caractéristiques limitent donc le choix du type d’aliment à donner et le conditionnement ou la formulation des produits (les paillettes ne sont pas adaptées).
Au niveau de la fréquence de distribution de la nourriture, un Discus adulte doit être alimenté trois à quatre fois par jour. De jeunes Discus (en pleine croissance) seront nourris 6 à 8 fois par jour. La totalité de la nourriture distribuée doit être consommée assez rapidement, d’une part pour ne pas polluer inutilement l’aquarium (risques sanitaires et de pics de nitrites ou nitrates) et d’autre part, cela permet d’effectuer un dosage assez précis des quantités nécessaires (on déduit la quantité utile par rapport à l’appétit des poissons c’est-à-dire le temps mis pour absorber toute la nourriture distribuée en une fois).la totalité ne devant pas excédé plus de 5a 8minutes.
Le Discus est un poisson assez vorace qui ne chipote pas, sauf lorsque la nourriture ne lui convient pas ou lorsqu’il n’est pas bien. Il défendra sa place au moment de la distribution de nourriture et saura se faire respecter (sans trop d’agressivité) dans la hiérarchie du groupe.
Nous ne devons pas oublier que la plupart des maladies intestinales dont souffrent parfois les Symphysodon sont imputables à une alimentation malsaine ou mal adaptée.
Au niveau du choix des aliments, il existe quatre grands types de nourriture que l’on peut donner aux Discus, il va falloir utiliser ces différents aliments dont nous disposons pour varier le choix au maximum. C’est important.
Chaque jour, on alternera avec un aliment différent afin de varier les possibilités et l’alimentation. On alimente toujours ses Discus jusqu’à la satiété c’est à dire la quantité maximale d’aliment qu’il est susceptible d’ingérer, jusqu’à l’observation du premier refus. Il s’agit d’observer une satiété momentanée car il faut un nombre suffisamment important de repas pour atteindre la satiété réelle sur la journée. Le nombre de repas dépendra de la formulation de l’aliment, de la taille du poisson...
La nourriture congelée:
C’est une bonne alternative aux produits vivants.
Elles sont vendues sous forme de blister (plus hygiénique et pratique) ou de grandes plaques. On retrouve une grande variété d’aliment disponible sous forme de congelés : les vers ou autres insectes et puis les pâtées spéciales Discus ou mixtures maison à base de Tanganyika etc..
On reproche parfois à ce type de conditionnement une teneur en eau trop importante ce qui n’est pas toujours exact. Il faut être vigilant à la qualité des aliments et donc dans le choix des marques. Certaines sociétés se sont spécialisées et offrent des produits de très bonne qualité à condition de faire un petit sacrifice sur le prix. Les marques trop "bon marché" proposent des produits qui contiennent trop d’eau et peu appétissants pour les Discus. Pourquoi ne pas les confectionné vous-même ?
Il est préférable d’acheter une pâtée toute prête sous forme congelée si l’on ne se sait pas bien préparer les pâtées pour Discus. Une préparation mal dosée ou inadaptée aura des conséquences néfastes sur le poisson et l’équilibre de l’aquarium. Il ne faut pas jouer les apprentis cuisinier avec des mixtures ou des préparations improvisée ou inadaptées (on met tout et n’importe quoi, on surdose les apports en vitamines etc..).Prudence donc !!!
En complément de l’éventail des nourritures, on peut également varier les menus avec des produits surgelés cuits finement hachés après décongélation : moules, crevettes, et de la chair de poissons maigres.
Les nourritures vivantes :
Les nourritures vivantes sont généralement vendues en barquettes que l’on place dans le bas du réfrigérateur afin de ralentir le métabolisme de ces proies vivantes (meilleure conservation).les faire degorger,nettoyer,et éventuellement cette nourriture peut permettre de faire prendre une posologie.
Pour les poissons en général, toutes ses nourritures vivantes vont constituer des proies gesticulantes et qu’ils aimeront chasser (instinct de chasse des cichlidés).
Ce type de nourriture constitue un repas de choix pour les poissons, le seul inconvénient est son coût assez élevé à l’achat. La nourriture vivante n’est pas indispensable mais elle très utile pour varier la nourriture proposée aux Discus, stimuler les couples reproducteurs, aider en cas de mauvaise acclimatation de nouveaux sujets, ou encore stimuler l’appétit de poissons devenus difficiles ou malades (excitation des poissons qui déclenchent leur instinct de prédateurs).
Ces proies vivantes viennent en complément des pâtées pour Discus et des granulés. Elles permettent de stimuler leurs anticorps et ainsi de mieux résister aux maladies et permettent de favoriser la reproduction. Les bénéfices constatés sont indéniables, les poissons prennent des couleurs et sont plus vifs (cela peut provoquer parfois une certaine accoutumance si l’on n’y prend pas garde au détriment de la nourriture habituelle).
Les principales proies vivantes particulièrement appréciées par les Discus (les autres poissons en raffolent également) sont les artémias, le ver de vase rouge, Le ver de terre, la daphnie, le tubifex, les amicules. On les trouve sous forme de nourritures ou proies vivantes, congelées ou lyophilisées.
L’artémia est un petit crustacé vivant dans l’eau salée qui est très riche en protéines et vitamines. Les larves (nauplies) nourrissent les alevins et bébés poissons. Le ver de vase rouge est une larve de chironome (moustique) qui ne présente que peu risque sanitaire s’il est issu de producteurs spécialisés (récolte sélective et nettoyage par des professionnels spécialisés dans ce domaine..). La daphnie est un petit crustacé zoo planctonique qui est très riche en protéines et vitamines. La daphnie a une nage saccadée ce qui stimule et excite les poissons. Les tubifex sont des vers longs et fins à l’instar des lombrics. Les poissons aiment également beaucoup ce type de proie vivante.
Concernant les nourritures vivantes, on prendra soin de bien rincer et égoutter les proies dans un fin tamis avant distribution. Les vers de vase rouges seront au préalable " dégorgés " dans du lait avant rinçage, et dans du près- coly par exemple puis distribution ; cela est bien pratique pour adjoindre des vitamines ou des médicaments (voir dossier sur les maladies ou le vermifugeage). Ces vers de vase seront distribués de préférence dans un distributeur spécifique afin d’éviter que les vers non consommés s’enfouissent dans le sable et polluent le bac en mourant.
La nourriture sèche :
De très nombreuses marques proposent ce type d’aliment sec tout spécialement dosés pour les Symphysodons, Et autres poissons.
La composition de ces granulés ou des pastilles est : protéines, céréales, poissons, mollusques, crustacés, levures, algues, matières grasses brutes, cendres brutes, vitamines...dans tous les sens ; et tous les % possibles, ses aliments sont enrichis afin d’apporter tout ce dont les Discus ont besoin. Ils sont appétant et spécialement équilibré pour les poissons (composition, forme, couleur, odeur..).
Certains granulés gonflent plus que d’autres au contact de l’eau, il faut donc être prudent au moment de la distribution de ce type de nourriture. Certains granulés peuvent en effet gonfler directement dans le système digestif du poisson et causer des troubles digestifs. Afin d’éviter cela, on pourra laisser gonfler ces granulés dans un peu d’eau du bac juste avant la distribution.
Les granulés doivent être conservés à l’abri de l’air et de la lumière (refermer les boites aussitôt après usage) et consommés dans la date limite indiquée sur la boite. On évitera les conditionnements importants pour ces raisons car certaines marques proposent des boites au conditionnement inadapté de 300 grammes, voire plus, ce conditionnement n’est pas du tout adapté pour un particulier.
Il arrive parfois que certains Discus "boudent" les granulés qui leur sont présentés à la suite par exemple d’une mauvaise acclimatation ou après un ajout de nouveaux poissons (stress). Certains autres Discus refusent catégoriquement ce type de nourriture au profit de la nourriture vivante (certains peuvent devenir accrocs aux vers de vase et ne manger que cela sur de longues périodes si on les laissait faire).
Afin de remédier à ce problème, on mélangera (15minutes granulés ou sèches dans des vers de vase) leur nourriture préférée (nourriture vivante) avec des granulés afin de basculer progressivement vers une alimentation composée à 100% de granulés au final. Cette méthode les habitue progressivement à la nourriture plus industrielle même s’il la refuse au départ.
Les granulés sont particulièrement bien équilibrés et sont indispensables (en complément des autres types de nourritures vivantes et congelés, pâtées) et surtout en cas de courtes absences (distribution automatique de la nourriture). Des efforts important ont été fait par les industrielles, et dont il faut se félicité. Il faut absolument que les poissons capricieux acceptent ce type de nourriture, ils y ont été habitués chez l’éleveur.
Mais en nourrissant vos Discus correctement, vous favorisez l’allure de celui-ci, par exemple ses écailles Ce qu'on entend par écaille représente : le mucus, la peau et les écailles.
Le mucus joue à la fois un rôle protecteur contre les parasites et les divers éléments pathogènes, il renforce aussi l'hydrodynamisme en lissant la peau. Même dénutri passagèrement cela se repère sur les écailles de votre Discus par une observation approfondie. (Les juges de Kuala Lumpur au dernier championnat avaient l’œil sur les champions à propos de ce détail.)
Procurer aux jeunes Discus tous les éléments nécessaires à leur croissance.
Mettre à disposition des adultes les sources alimentaires indispensables à leur équilibre et à leur épanouissement physiologique.
En conclusion l’alimentation de vos Discus doit être considérée plus que jamais comme le facteur numéro 1 avec l’eau de votre aquarium.
Le choix, la qualité, la diversité et la quantité des aliments sont prépondérant à la vie de vos Discus ; plus vous opter pour de la nourriture vivante, plus vos Discus seront beaux, plus besoin de carotène d’astaxanthine et autres produits.
Vos efforts doivent être à la hauteur de vos espérances.
Résultat Avec un effort maximum, ils ne tarderont pas à se reproduire, et viendra le moment de nourrir les petits.la boucle sera bouclé,
Dès le résultat de la descendance ; Cest à dire une portée maximale de 400 petits.
Le choix, la qualité, la diversité et la quantité des aliments sont prépondérant à la vie de vos Discus
A plus Aquariophilement Régis. Pour l’Europe. Eidge 54 pour l’Amazonie.
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