Un plat de choix pour les fêtes, pour sustenter vos poissons.
La nourriture des Discus doit être à la fois riche et variée. Dans la nature les poissons se nourrissent principalement de larves d’insectes, d’insectes adultes, de dépôts d’algues, de végétaux, de petits détritus et de petits crustacés etc., qu’ils trouvent en abondance et à la demande en fonction de la saison amazonienne.
Les observations depuis Crampton, Axelrod, Bleher, confirment, ce que nous avons déjà observé dans la nature quelques temps après eux, même constatation.
Les aliments non digérés ont été analysés par Crampton. Verdict, à la saison des pluies, 77% de la nourriture était constituée de détritus et de végétaux, 5% de décapodes, 10% de larves de chironomes, 8% de matière ligneuse, d’insectes et de crustacés… A la saison sèche, l’équilibre dévie sur les insectes et les crustacés (seulement 55% de détritus / matière végétale).
Dans la nature pas de cœur de boeuf, ou de steak, pourtant l’objectif est de faire vivre les discus le mieux possible et le plus longtemps avec le moins de problème possible. Il faut donc se rendre à l’évidence, et coller le plus proche possible de ce qu’il est dans la gamme que nous pouvons offrir.
Les discus sont à tendance herbivore, c’est-à-dire que leurs intestins ne sont pas construits pour digérer la chair des animaux à sang chaud.
Voici ce qui est tolérable de l’épinard; des petits pois; de la salade d’autres légumes; dans la variante de leur régime il n’est pas exclu des crevettes, des larves de moustiques, du fouillis, des vers de vase rouge, du krill. Ect….
Et puis notre discus sauvage n’est pas d’un gros appétit, puisque sur le biotope il a le périphyton en permanence à sa portée. Il n’a pas le ventre redondant, et il aurait même tendance d’être en limite sa sous-alimentation, il est souvent parasité, et infesté de plusieurs pathologies à la fois. Ce sont les prédateurs qui régulent le banc, en supprimant les plus faibles.
Dans son habitat naturel, le Symphysodon, se nourrit en complément, du zooplancton local qu’il absorbe, il broute le gazon biotique qui recouvre les branches, les troncs d’arbres immergés et les racines des Renacos. Cette herbacée biologique est en majorité composée d’algues filamenteuses sur le périphyton dans lesquelles se trouvent de nombreux animalcules unicellulaires ou pluricellulaires, des larves et des insectes aquatiques, et de détritus organiques, des matières végétales, et de petits invertébrés aquatiques. Il y a beaucoup de mini-crevettes dans de la mousse, une nourriture de choix pour nos Discus.
Aucune chair de poisson n’a jamais été trouvée dans l’estomac d’un discus sauvage.
Il y a bien sûr une marge énorme entre les discus sauvages et celui d’élevage, à qui l’on fait ingurgiter toutes sortes de nourritures en paillettes, en Stickers, en pellets, en granulés etc…. Avec des compositions les plus fantaisistes, pourtant il est toujours temps de revenir aux fondamentaux.
Je ne blâme pas les nouveaux aquariophiles ils ont rarement accès aux informations de terrain et font ce qu’ils peuvent de manière empirique.
Voyez du côté du Dr Marta Mierzeńska, diplômée de l’Université Jagellon de Cracovie et rédactrice de la revue Tanganika MAGAZYN et paru dans le blog Krytyka Akwarystyczna (Aquarium Critique/Sceptique en français).
Qui complétera mes dires de façon plus scientifique, des fois que je vous compterai des balivernes.
A plus Aquariophilement régis.