Ce projet a pu aboutir grâce aux nombreux sites accueillants et conviviaux où j’ai pu puiser les expériences et avis. Merci à vous tous. Juste retour, si jugé intéressant, toute duplication, même partielle est évidement autorisée avec plaisir, mais formellement interdite pour usage commercial et tout aussi interdit pour ces malheureux sites – essentiellement francophones - verrouillés par mot de passe ou inscription obligatoire. N’hésitez pas à me faire parvenir votre feedback. Merci.je vous propose une visite guidée, chapitre par chapitre, des solutions trouvées et validées pour rendre viable ce projet.
à+
Oups60
Chapitre 1 : mon concept
Ici : http://discusentreamis.1fr1.net/t12385-sensation-d-immensite-chapitre-1-mon-concept
Chapitre 2 : le bâtiment
Ici : http://discusentreamis.1fr1.net/t12415-sensation-d-immensite-chapitre-2-le-batiment
Chapitre 3 : l’ossature métallique du bac
Ici : http://discusentreamis.1fr1.net/t12464-sensation-d-immensite-chapitre-3-l-ossature-metallique
Chapitre 4 : la structure en bois & acryl (pmma).
Içi : http://discusentreamis.1fr1.net/t12913-sensation-d-immensite-chapitre-4-la-structure-en-bois-acryl
Chapitre 5 : le décor.
Içi : http://discusentreamis.1fr1.net/t13093-sensation-d-immensite-chapitre-5-le-decor
Chapitre 6 : la dalle en verre de la face avant
http://discusentreamis.1fr1.net/t13468-sensation-d-immensite-la-dalle-de-verre#271356
Chapitre 7 : La décante étagèreDésolé pour le chapitre 6 dont une partie était indigeste pour les non matheux.Et donc, cette décante. Ouf, enfin.
Le fil rouge de ma réflexion a été mon souci devant les changements d’eau maintenant systématiquement préconisés par tout un chacun.
Je n’ai pas le souvenir d’une telle contrainte dans le passé.
Finalement, quel gaspillage devenant vite insupportable dès que le volume du bac est conséquent.
Il ne m’était pas concevable de jeter à l’égout chaque semaine autant d’eau osmosée.
Mon jardin a des limites absorptions et mon compte en banque aussi, d’autant qu’en Wallonie, on applique la politique du pseudo «cout vérité» qui signifie que l’on surtaxe l’eau .
Ce gaspillage est en total contradiction avec ma démarche de limiter au maximum les couts de fonctionnement.
J’ai donc réfléchi « comment stabiliser mon eau », plutôt que « comment la remplacer très périodiquement ».
Mes recherches ont rapidement démontrées que la seule solution se trouve dans un volume de décante très conséquent.
Voilà donc un premier point acquis : ma décante sera de gros volume. (à ce stade, le volume nécessaire n’est pas encore fixé avec précision, juste qu’il sera « important »).
Ensuite, mon autre piste de réflexion a été la facilité de maintenance.
Les mousses filtrantes doivent pouvoir être nettoyées en souplesse très régulièrement.
Dans la décante externe de mon bac actuel de 1.200litres, la position horizontale des mousses, facile à installer, est une mauvaise solution. En effet, le passage de l’eau se faisant du bas vers le haut, ce sont les mousses du fond qui s’encrassent les premières. Il faut donc tout démonter à chaque nettoyage. Pas pratique.
Dans ma future décante, les mousses seront disposées verticalement.
Ensuite est venue la réflexion sur la progression dans les matériaux de filtration : comment facilement (entretien encore et toujours) filtrer les macros (grosses) particules, puis les moyennes et ensuite les fines. …sans renvoyer ces dernières dans l’aquarium dès qu’un début de saturation du filtre arrive.
A solutionner !
Enfin, tout filtre bio performant transforme les nitrites en nitrates. Bien, sauf que les nitrates ne sont pas plus les bienvenus dans nos aquariums. Et içi aussi, la solution classique reste le même besoin de changement d’eau …. Non acceptable bien sûr.
Comment concilier toutes ces contraintes ?
Au boulot :
1/ facilité d’accès:.
N’ayant pas la place pour installer confortablement les bacs décantes en dessous de l’aquarium, j’ai opté pour les installer sur une étagère.
J’ai pu récupérer du vieux matériel professionnel de magasin. On les appelle des «gondoles». Elles ont l’avantage de n’avoir aucun support à l’avant, sont modulable et peuvent supporter sans broncher un poids très conséquent.
Elles peuvent être obtenues d’occasion auprès de grande ou moyenne surfaces qui font un «remodeling » (remise à neuf) de leurs rayons, processus qui leurs font souvent éliminer leurs anciens rayons liquidé au prix de la casse.
Elle ressemble à ceci :
Pour protéger l’intérieur des montants de l’humidité, j’y ai injecté de la mousse PU. Ensuite, un léger décapage et deux couches de peinture antirouille (Hammerite), bleue dans mon cas.
2/ cette étagère « gondole » récupérée a une largeur de 1 mètre pour une profondeur de 60 cm, sur une hauteur de 2,5m. Elle possède 3 tablettes métalliques ajustables.
Je vais installer 3 bacs l’un au-dessus de l’autre.
Chaque bac aura une dimension d’environ 90 cm sur 55 cm sur 50 cm de haut, soit 250 litres chacun. Ma décante aura un volume total de 750 litres.
3/ Les mousses filtrantes seront disposées verticalement pour un nettoyage aisé.
4/ pour faciliter la maintenance, j’ai installé des roulettes sur les tablettes supports des deux bacs du bas ( n° 2 et n° 3). ces deux bacs décantes vont pouvoir coulisser un peu comme un tiroir le ferait.
Le bac du haut ( n°1) ayant un accès aisé, ce système n’était pas nécessaire.
En pratique :
Ndlr : les fils blancs visibles au fil des photos sont des rampes leds utilisées pour améliorer le rendu.
Ce mouvement ne peut évidemment s’envisager qu’avec un bac vide. J’ai prévu un système de vidange relié en permanence à l’égout.
Voici une vue du bac n°1 :
Bien !
Reste à concrétiser le tout.
Et là, Merci à
THE DUNE pour son site hyper complet :
http://paradis-aquatique.forumactif.com/t987-projet-648l-thedude-post-fusione-avec-ma-decante
Tout y est ! C’est absolument fabuleux.
Est-il nécessaire de préciser que mes bacs sont construits en bois + PMMA, technique que j’ai expliquée dans mes chapitres précédents.
En voilà le circuit de principe, vu de l’arrière de l’aquarium :
L’eau venant du bas gauche & droite et du haut gauche & droite de l’aquarium est rassemblée dans une petite cuve de 97 litres «niveau constant», passe ensuite dans chaque cuve décante en partant de la plus haute ( bac n°1) , ensuite par celle à mi-hauteur ( bac n°2) et termine dans le bac du bas (bac n°3) où les pompes la renvoie dans l’aquarium.
Ce qui donne en pratique :
Ndlr : les fils électriques volants blancs servent à l’alimentation les barrettes Leds que j’utilise comme complément de lumière pour mes photos. Comme le résultat est pratique et me permet de visualiser rapidement le contenu de chaque bac, je vais les conserver à demeure et installer ces fils proprement.
Reprenons le tout en détails :
0/ le bac « niveau constant » de 97 litres (en haut au milieu gauche)
Il est destiné à garder le niveau d’eau constant dans l’aquarium.
Il évitera aussi que l’aquarium ne se vide complètement en cas de panne de courant.
Le voici en test d’étanchéité. Viendra ensuite son aménagement intérieur.
Il a été boulonné sur l’armature métallique de l’aquarium.
Une paroi verticale séparera ce bac en deux parties et fera office de surverse. La hauteur de cette paroi a été calculée pour ajuster le niveau d’eau dans l’aquarium. Elle sera collée après les tests d‘étanchéité.
La partie de gauche récolte les eaux provenant de l’aquarium et la partie de droite la distribue vers la décante.
Le voilà terminé et en fonctionnement.
La partie de gauche :
Elle collecte les eaux venant de l’aquarium avec :
2 prises d’eau basses ( coté gauche - photo - et droit) en diamètre 50
Par sécurité, elles sont protégées par deux vannes.
2 prises en surface ( gauche -photo- et droite) de diamètre 40.
Vue de la partie de gauche :
Le compartiment de droite envoie l’eau vers le premier bac de décante via 4 tuyaux de diamètre 40.
Pour éliminer tout bruit de succion, ce compartiment est toujours sous eau.
Il y a aussi la possibilité silencieuse : http://dtournassat.free.fr/Bricolage/Evacuation/Evacuation.htm
La vidange se fera directement à l’égout :
Les CAF PROTECTOR :
Qui n’a pas oublié au moins une fois de couper l’arrivée d’eau lors d’un remplissage de son aquarium ? Le résultat est un malus grave du CAF suite à toute cette eau répandue au sol qu’il faut éponger.
Cela m’est arrivé plus d’une fois.
J’ai donc prévu deux protections :
• l’une est la mise à l’égout du trop plein du bac n° 3. ( cnf plus bas le paragraphe « Le réglage du niveau d’eau dans le circuit aquarium & décante « ) . C’est la première protection qui fonctionnera en cas d’excès d’eau dans tout le circuit.
• l’autre protège en cas d’obturation des circuits décante : Une sortie anti-débordement reliée en permanence à l’égout a été placée en haut de la petite cuve «niveau constant ».
Le transfert vers la décante s’effectue via 4 tuyaux de 40mm
La décante proprement dite :
1/ le premier bac tout en haut à droite de 277 litres.L’eau provenant de l’aquarium arrive dans cette cuve par l’arrière en bas à droite.
Le bac est divisé en deux sections et l’eau passe de droite à gauche.
Le principe :
1 – a : partie de droite : le filtre à lamelles. Son avantage est d’éliminer les macros (grosses) particules sans matériaux de filtration. Donc pas de risque de bouchage car pas de masse filtrante.
Surprenant et très tentant.
Trop tentant.
Je me suis laissé tenter.
Tout est clairement expliqué içi :
http://www.recifduvendredi.org/talks/maccoy-18-11-2005/img20.html
Le résultat est assez impressionnant :
La mousse bleu visible en bas n’est qu’une bande empêchant l’eau de passer entre la première lamelle et la paroi frontale. L’eau n’a ainsi aucune autre possibilité que de passer entre les lamelles.
Les divers sites que j’ai consultés à son propos renseignent son efficacité tant en eau douce qu’en eau de mer, mais aussi un souci de consommation d’oxygène dans l’eau traitée.
Cette pauvre teneur en oxygène m’intéresse pour mon dénitrateur. C’est donc içi en sortie de ce bloc que je vais prendre l’eau envoyée dans le dénitrateur ( voir + bas) .
1 – b : partie de gauche : réoxygénation :J’ai décidé de traiter l’eau sortant du filtre à lamelles par une ré-oxygènation intense via une injection d’un mélange d’ozone & air.
L’idée est de favoriser la nitridification dans les étapes suivantes.
J’y ai branché mon ozoneur Philips prévu pour un bac de 400 à 700l litres.
Le souci avec cet appareil est l’encrassement assez rapide du diffuseur& bulleur spécifique (nécessitant aussi une alimentation de courant).
J’ai modifié le montage pour pouvoir m’en passer en injectant de l’air dans l’ozonisateur avec une pompe à air Eheim qui a un débit de 400l/h réglée au minimum.
L’ensemble air + ozone abouti via un tube silicone dans un simple bulleur classique posé sur le fond de la partie gauche du bac.
Un matelas de nouilles en céramiques mis au dessus du bulleur facilite le mélange avec l’eau.
Sur le fond, à coté du buleur, j’ai installé une résistance chauffante Eheim de 300w. Elle est réglée sur 27°c et assurera une préchauffe de l’eau en cas de baisse trop importante de la température à l’entrée de la décante.
Ndlr : j’utilise beaucoup les produits de la marque Eheim car par expérience, j’ai constaté que ces produits sont nettement plus fiables que ceux d’autres marques.
Voici le bac n°1 en cours de construction, avec un montage à blanc.
Il est couché et sa face avant se trouve en dessous.
Au dessus (la future face arrière) = les 4 tuyaux d’arrivée en diamètre 40.
J’ai beaucoup utilisé ces nouveaux tuyaux semi-flexibles qui permettent d’absorber aisément toute légère différence de raccordement.
Sur le coté gauche, les tuyaux de sortie devant envoyer l’eau vers le bac inférieur. Dans la version définitive, le raccord Y de 50 sera éliminé. Ce transfert vers le bac inférieur (sortie) se fera avec 6 tuyaux de 32.
Ce nombre de 6 tuyaux a été calculé de manière à obtenir à peu près la même surface de passage qu’à l’arrivée. Autrement dit, la surface totale de passage des 6 tuyaux de 32mm de sortie (=4.823mm2) est presque identique à la surface totale de passage des 4 tuyaux de 40mm d’arrivée (=5.024mm2) à 4% près..
Voici les 6 tuyaux de sortie. Les parties vertes semi-souples permettent de faire bouger à vide d’avant en arrière les bacs n°2 et n°3 montés sur roulettes.
Les lamelles de la partie « décante lamellaires » sont faites en devinez ……PMMA :
Les rails en plastique blanc assureront l’écartement constant des plaques entre elles.
Et voici lorsqu’elles sont installées, face avant non encore posée :
La mousse bleue permet d’éluder les soucis de précision en absorbant les légères variations en largeur. Elle facilite aussi le retrait des lamelles pour nettoyage.
Le styrène blanc au milieu sera retiré lors du collage définitif.
L’eau arrive en bas de la partie de droite, remonte entre les lamelles, passe par le dessus et tombe entre les deux parois du milieu, remonte de bas en haut dans le compartiment de gauche et s’écoule à l’extérieur en haut à gauche via 6 tuyaux de diamètre 32.
Les tuyaux perforés sont simplement emboités. Ils peuvent être aisément retirés lors des interventions de nettoyage.
Pour le plaisir des yeux, les parois en bois seront peintes en jaune avant collage définitif du PMMA.
Le voici en test d’étanchéité avant aménagement définitif.
On note les arrivées en bas à droite, la cloison centrale séparant les deux compartiments et les ouvertures de sortie en haut à gauche.
La vidange en diamètre 20 visible sur le devant est reliée directement à l’égout. A refaire, je passerai plutôt sur un diamètre de 25 pour accélérer la vidange.
ET voilà le bac en fonctionnement :
La partie libre de gauche me permettra d’y placer par exemple les sacs de tourbe permettant de réguler le PH. Après un mois de fonctionnement, j’ai diminué cet espace libre en augmentant la couche de nouilles céramiques.
Et cela donne en janvier 2012 :
Une couche de tapis japonais, une couche de nouilles, une couche de mousse gros grains, nouilles, vieux demi panty de madame rempli de tourbe.
En bas, la brique permet de maintenir le bulleur au ras du sol.
2/ le deuxième bac à mi-hauteur Ce bac de milieu assure la filtration biologique. Il est monté sur roulettes permettant un mouvement d’avant en arrière lorsque le bac est vide.
Le principe :
Assez classique avec 4 mousses gros grains disposées verticalement, suivi par des Bio Carrier KNS qui sont des supports pour micro-organismes
Içi aussi, la vidange en diamètre 20 est reliée directement à l’égout.
Le voici en test d’étanchéité avant son aménagement définitif :
[/ur
Pour réaliser les tests, les tuyaux de transferts sont provisoirement bouchés.
[url=https://servimg.com/view/15774741/214]
à l’usage, j’ai modifié le contenu de filtration de la partie de droite comme suit :
(janvier 2012)
3/ le troisième bac en bas :Le principe :
Il est constitué de trois mousses grain fin disposées verticalement, ainsi que du compartiment des pompes de remontées vers l’aquarium.
Il est monté sur roulettes. Sa vidange en diamètre 20 est reliée directement à l’égout.
Dans ce compartiment pompes se trouvent deux résistances chauffantes de 300W chacune.
Elles sont commandées par deux thermostats électroniques indépendants mesurant la température à gauche et à droite dans l’aquarium.
J’ai encore le mauvais souvenir d’avoir cuit mes poissons au court bouillon suite au blocage du thermostat principal. Plus jamais !
J’ai donc opté pour une double mesure sur chaque résistance : j’utilise des résistances Eheim dont j’ai réglé leur thermostat intégré sur 29°c.
Celui-ci vient sécuriser la température en cas de défaillance des thermostats principaux mesurant la température dans l’aquarium.
Le bilan énergétique est le suivant : 2 résistances de sol de 100w chacune + 2 résistances de 300w dans le compartiment pompes + .1 résistance de300w en début de décante.
L’ensemble me permet de monter sans souci à 29°c en une demi -journée.
Une fois la température bien établie (29°c), ces trois résistances ne fonctionnent que très temporairement, signe que l’isolation du bac est très poussée. L’inertie d’une telle masse d’eau ainsi que la chaleur dégagée par mon éclairage halogène doivent y être aussi pour quelque chose.
Une cloison amovible sépare les deux couples chauffages & pompes, histoire de favoriser la chauffe sur la partie le nécessitant. Par exemple, ne pas chauffer l’eau du retour gauche si c’est la partie droite qui a commandé la mise en route d’une résistance. Cette cloison n’est cependant pas 100% étanche pour limiter les différences trop importantes entre compartiments et garder ainsi une certaine homogénéité.
Au-dessus de ces résistances chauffantes, j’ai quatre pompes Eheim 1260 dont deux fonctionnent en continu, pour injecter l’eau à gauche et à droite..
Chaque pompe a un débit à vide de 2.400 litres/heure.
Vu la hauteur de refoulement, et suivant les abaques fournis par EHEIM, le débit réel doit tourner autour des 1.200litres par pompe.
Les deux autres pompes fonctionnent chacune une demi-heure alternativement entre 9h et 21h.. Cela me permet de créer un léger mouvement de brassage dans l’aquarium et laisser mon petit monde se reposer tranquillement «la nuit». On verra à l’usage.
Sur la photo, il n’y a encore que deux pompes d’installées.
Chaque pompe est posée sur deux briques de manière à la surélever par rapport à la résistance chauffante qui se trouve en dessous. Ces briques servent aussi de volant thermique en emmagasinant la chaleur. Un carré de mousse bleue placé entre la pompe et les briques absorbe les vibrations de la pompe.
Les petits tuyaux verts sont les tuyaux pour l’injection du CO2.
Pour éviter une casse en cas de choc, j’ai protégé mes tuyauteries de vidange par des tubes rectangulaires métalliques.
Voilà la situation actuelle en 2012 :
Chaque compartiment a maintenant ses deux pompes.
La protection des pompes contre un fonctionnement à sec :Elles sont protégées d’un éventuel fonctionnement à sec par un kit à construire de la marque Velleman : http://www.vellemanprojects.eu/products/view/?id=9083
Cet appareil polyvalent peut être utilisé de différentes manières : - Indication électroluminescente du niveau de liquide : BAS, MOYEN, HAUT. - Contrôleur : le relais enclenche automatiquement une pompe et / ou une vanne, afin de maintenir le niveau de liquide entre le BAS et le HAUT. - Alarme : lorsque l'appareil détecte un niveau trop bas ou trop élevé (au choix), le relais enclenche p. ex. une sonnerie ou d'autres dispositifs d'alarme.
Spécifications
• alimentation: 12-14Vca ou 16-18Vcc / 100mA
• sortie relais: 240V / 3A max.
• dimensions:
o circuit contrôleur: 104 x 60mm
o circuit détecteur: 104 x 25mm
Pour ma part, je l’ai connecté, comme conseillé, à une alimentation secteur construite avec quelques éléments électroniques simples fournis par mon revendeur.
Par contre, la plaque électrodes fournie avec le kit avait trop tendance à s’humidifier et à donner de fausses indications. Cela est dû, à mon avis, a la trop grande proximité sur la plaquette circuit imprimé des quatre fines électrodes.
J’ai donc éliminé cette plaquette et l’ai remplacé par 4 électrodes réalisées avec des tiges filetées en inox de 6mm que deux écrous permettent de régler en hauteur.
J’ai du remplacer mes quatre électrodes en galva par de l’inox pour éviter des dépôts sur celles-ci diminuant très fortement leurs capacités de détection.
La mise sous tension d’un moteur de pompe génère une pointe de courant. Pour éviter la détérioration du mini contacteur du kit, j’utilise ce mini contacteur pour commander un plus gros contacteur 16a/220v qui commandera les pompes.
Dès lors le risque d’avoir un contact «collé» ou abimé est pratiquement supprimé.
Il faut souligner que le micro-courant passant par les électrodes est totalement imperceptible, même avec des doigts mouillés.
J’ai utilisé un câble de téléphone multibrins pour faire la liaison entre le kit de détection et les électrodes.
Comment cela fonctionne t’il ?
Partons d’une cuve vide. … l’eau monte :
1 : Le voyant du kit est vert et rien ne se passe. L’eau monte progressivement et fini par atteindre les deux électrodes au niveau bas « B » et fait contact.
2 : Le voyant du kit passe à l’orange mais la pompe ne démarre pas encore.
L’eau continue à monter et arrive au niveau des deux électrodes au haut « H » et font contact.
3 : Le voyant du kit passe au rouge et enclenche la pompe via le contacteur. Le niveau baisse donc car la pompe enlève l’eau.
Lorsque le niveau passe en dessous du niveau minimum « B », le contact entre les deux électrodes « B » ne se fait plus par manque d’eau et la pompe va être coupée . Le voyant du kit repasse au vert.
Dès lors, l’eau va commencer à remonter et un nouveau cycle pourra être effectué.
Le système fonctionne parfaitement avec une eau extra douce de 50µs et peut commander plusieurs pompes.
Le réglage du niveau d’eau dans le circuit aquarium & décante :Dans ce bac n°3, une sortie anti-débordement a aussi été installée.
Elle est reliée pour le moment à l’égout et alimentera dans un second temps un bac de réserve qui récoltera l’eau en cas de panne de courant. Une petite pompe vide cave avec flotteur la renverra vers l’aquarium dès le rétablissement du courant.
La procédure de réglage du niveau d’eau est ultra simple :
J’envoie de l’eau additionnelle dans l’aquarium dont le niveau très logiquement monte. Cette eau passe dans la cuve «niveau constant» dont le débit augmente au fur et à mesure que le niveau d’eau de l’aquarium augmente. Cette eau passe ensuite dans les 3 bacs de ma décante dont le débit augmente dans la même proportion.
Tant que mes pompes en sont capables, toute cette eau est renvoyée intégralement dans l’aquarium.
Le niveau de l’aquarium augmentant encore, le débit dans la cuve «niveau constant» s’accroît aussi et donc idem dans les bacs de décante.
Mes pompes finissent par se trouver dépassées.
Le surplus d’eau passe alors par le trop plein.
Je sais qu’à ce moment mes niveaux sont bons et que je peux couper l’alimentation d’eau additionnelle.
L’excédant s’écoulant par le trop plein va diminuer progressivement.
Lorsque le débit des pompes sera exactement celui d’entrée en début de décante, il n’y aura plus d’eau coulant par le trop plein.
Ce sera l’équilibre.
De même, en cas d’oubli d’arrêt de l’alimentation en eau, le surplus passe à l’égout : gaspillage, mais aucun débordement. Mon second CafProtector n’a même pas à intervenir.
Pas belle la vie ?
4/ le dénitrateur :J’ai essayé sans succès d’utiliser un dénitrateur coil (http://www.aquabase.org/articles/html.php3/fabriquer-coil-denitrateur=1540.html).
Le gros souci a été son réglage trop délicat.
j’ai décidé de construire un autre dénitrateur plus simple : une boite rectangulaire étanche à l’air dans laquelle l’eau circulera lentement au travers de mousse bleue. Pour nourrir mes bactéries anaérobies, je mettrai chaque semaine une cuillère à café de lactose dans le bac d’entrée se trouvant en amont du dénitrateur. Ceci évitera de devoir l’ouvrir et donc d’y faire pénétrer de l’oxygène.
La prise d’eau est faite juste après le filtre à lamelles car, selon les forums, celui-ci consomme beaucoup d’oxygène. C’est tout bon pour en détourner une petite partie vers le dénitrateur.
Le retour se fait dans le compartiment «ozonisateur» de manière à y être ré-oxygéné.
Un joint autocollant prévu pour l’isolation des fenêtres assurera l’étanchéité à l’air.
Un trop plein anti débordement a été prévu pour palier à un éventuel colmatage du dénitrateur.
5/ le retour vers l’aquarium : UV et CO2Pour deux pompes, l’eau filtrée passe dans deux stations UV de 30w chacune avant d’être réinjectées dans l’aquarium. J’ai remplacé le ballast ferro-magnétique d’origine par un ballast électronique (économie d’énergie + longévité des lampes).
Le rejet de ces deux pompes se fait le long de la glace avant. Il a une puissance suffisante pour provoquer un remous jusque dans le fond de l’aquarium. Il participe ainsi à l’homogénéisation de l’eau de l’aquarium. Les deux autres pompes renvoient directement l’eau en surface.
La gestion du CO2 et du PH est assurée par deux circuits distincts.
J’injecte le CO2 directement dans le tuyau de retour juste à après la pompe. Le CO2 a ainsi tout le temps de se dissoudre avant d’être injecté dans l’aquarium avec l’eau de refoulement..
Je pilote séparément la partie gauche de la partie droite avec deux sondes verre et deux circuits électrovannes séparés.
Notez la différence de PH entre la gauche et la droite.
Mon brassage « gauche-droite » génère une remontée du PH du coté de l’injection de l’eau, qui est automatiquement compensée par l’injection de CO2.
Instabilité à mon avis due à l’installation de l’équilibre du bac.
J’utilise une bonbonne de 10kg de CO2 alimentaire « Aligal » que je vidai dans mon ancien 1.200litres en une année environ. Bon, à voir à l’usage dans ce nouveau contexte.
La vidange totale de l’aquarium est prévue via une dérivation basse protégée par deux vannes :
Les paramètres :Après trois mois de fonctionnement ( un mois sans co-locataires avec l’eau de mon ancien bac de 1.200litres qui fonctionnait en parallèle + un mois et demi avec les nouveaux post- alvins achetés au POISSON D’OR + un mois avec mes anciens co-locataires),
Mes paramètres sont les suivants :
PH : target de 6.5 . mon PH ondule entre 6.2 et 6.6 selon activation de l’éclairage et du rejet des pompes. Ma bonbonne de CO2 est mise à contribution pour réguler le tout.
Nitrite : non mesurable.
Nitrate : non mesurable
GH : 1
KH : 1
Ce qui finalement explique l’instabilité relative du PH. …….. à surveiller.
Conductivité : 188 ms
turbidité : moyenne ( mais s'améliore au fil des semaines)
Température : entre 28° dans le fond et 30° en surface. J’ai mis en route des ventilateurs pour diminuer l’impact des HQI. J’aime découvrir qu’en plein hivers, mon bac est limite trop chaud. J’ai donc coupé toutes mes résistances chauffantes sauf celles de sol. Mon bac tourne actuellement à 29°c avec 2 x 100w de chauffage de sol.
Pas belle la vie ?
Voilà finalement les paramètres d’un bac tout neuf.
Il a déjà évolué et continuera à être adapté.
dernier exemple, j’ai un couple de maroni ……
dont la femelle en robe de garde jaune citron a décidé de squater le milieu de l’aquarium. Bon, soit, sauf que « son milieu » correspond à presque la moitié de la surface disponible. Mes Discus et autres Altums ne savent plus où se mettre pour ne pas être agressé par ce petit bout de 4cms d’agressivité. ce qui donnait à peu près ceci :
Le reste de la troupe se trouvant de l’autre coté.
Un comble avec 3 mètres de facade !
j’ai donc remanié mon décor pour créer plus «d’alcoves»… Ma femelle citron est enchantée de ne plus avoir à défendre une telle immensité de territoire et mes pauvres discus et altums ont retrouvés leurs couleurs et leurs sérénités.
Il y aura sûrement d’autres ajustements car finalement un tel bac devra trouver calmement son équilibre.
Suite au chapitre 8 : l’éclairage